Calendrier du projet

Les rencontres auront lieu à la Maison européenne des Sciences de l’Homme et de la Société (2 Rue des Canonniers, 59000 Lille). Celles de février, avril et juin 2019 constituent également les séances d’un séminaire doctoral (École doctorale Sciences de l’homme et de la Société). Les programmes détaillés des journées de 2019 seront donnés ultérieurement dans des articles dédiés.

19 octobre 2018 : 
Atelier de lancement

Le compte rendu de l’atelier se trouve ici.

L’Atelier se tiendra dans la salle 1 de la MESHS (2 Rue des Canonniers, 59000 Lille).

La matinée constituera une première étape dans la délimitation du corpus d’étude en s’attachant à la présentation de sources inédites ou sous-exploitées (imprimés, ressources iconographiques) et à un état des lieux de la recherche actuelle dans les domaines historique et littéraire. Elle offrira un éclairage sur les difficultés concrètes que suppose la constitution d’un corpus numérisé. Elle valorisera également les aspects novateurs du projet.

L’après-midi réunira dans une table-ronde des experts reconnus dans leurs disciplines respectives. Ils pourront contribuer à l’identification de nouvelles sources. Les échanges permettront également d’affiner les problématiques et les méthodes à mettre en œuvre, et de suggérer aussi des partenariats individuels et institutionnels en vue des journées d’études et du séminaire doctoral organisé au second semestre.

Matin

  • 10 h 00 – Accueil
  • 10 h 30 – 11 h Le projet et ses enjeux
  • 11 h – 12 h 30 Perspectives récentes de la recherche et sources inédites

Avec Alexander Soetaert, KU Leuven (Belgique) et Louise Amazan, BnF (Paris)

Après-midi

14h – 16h – Table ronde : Expertise du projet MUM avec les intervenants du matin et David El Kenz (Université de Bourgogne, Dijon), Erika Kuijpers (Vrije Universiteit Amsterdam), Anne-Pascale Pouey-Mounou (Paris-Sorbonne, IUF), Anne Réach-Ngô (Haute Alsace, IUF), Violet Soen (KU Leuven).

Quelles violences extrêmes retenir qui ont fait l’objet d’une mise en images comme de récits « littéraires » et historiques ?  Quels objets ou faits précis peuvent être isolés et répertoriés pour être étudiés à travers leur postérité et leurs adaptations dans la littérature ou les arts visuels ?  Quels media et médiateurs ont joué un rôle dans la construction et la diffusion d’un langage narratif ou iconographique spécifique ? Comment définir un corpus cohérent qui se prête à une analyse pluridisciplinaire ?

 8 Févier 2019 : Définir le récit scandaleux de 1562 aux lendemains de la révocation de l’ Édit de Nantes

Le compte rendu de cette journée se trouve ici.

Organisation : Yves Junot, Blandine Perona et Enrica Zanin (Université de Strasbourg, IUF)

Avec la participation de :  
Mathilde Bernard (Paris Nanterre), Thibault Catel (Limoges),  David El Kenz (Université de Bourgogne, Dijon), Ullrich Langer (Madison, Wisconsin), Anne-Pascale Pouey-Mounou (Paris-Sorbonne/IUF), Zoé Schweitzer (Université Jean Monnet, Saint-Étienne).

L’organisation de cette journée s’est inspirée du projet consacré aux Remontrances à la Renaissance (org. Ullrich Langer et Paul-Alexis Mellet) : chaque participante participant a choisi un texte qui comportait un récit scandaleux lié aux troubles politiques et religieux.

Une petite anthologie a été constituée à partir de ces textes et communiquée à l’ensemble des participants au début du mois de janvier. Chaque participant ou participante a présenté son texte et mis en évidence ce qui le constituait comme « récit scandaleux ».

5 avril 2019 : Approches interdisciplinaires de la notion de scandale (XVIe et XVIIe siècles)

Le compte rendu du séminaire se trouve ici.

Organisation : Yves Junot, Blandine Perona.

Avec la participation de Marianne Closson (Littérature française, Université d’Artois), Anne-Pascale Pouey-Mounou (Littérature française, Sorbonne-Université), Solange Ségala-de Carbonnières (Histoire du droit, UPHF).

Ce séminaire visait à poursuivre le travail d’exploration de la notion de scandale commencé lors de la journée du 8 février 2019. Il a donné lieu à quatre contributions successives : Yves Junot, a précisé le sens politique de ce mot à la lumière d’occurrences présentes dans les traités de pacification ; Anne-Pascale Pouey-Mounou  est revenue sur le sens théologique du « scandale » et les modifications qu’il a subies du fait de la Réforme ; Marianne Closson, en étudiant des cas de possessions et d’exorcismes spectaculaires, a mis en évidence une lecture et théologique et politique de ces scandales qui réitèrent en quelque sorte le scandale de la croix du point de vue des catholiques ; Solange Ségala-de Carbonnières enfin a apporté le regard du droit sur le scandale.

14 juin 2019 :  Retracer la circulation et la transformation des images et récits scandaleux de 1562 aux lendemains de la révocation de l’Édit de Nantes

Le compte rendu du séminaire se trouve ici.

Organisation : Blandine Perona

Avec la participation d’Emily Butterworth (King’s College London), Marianne Closson (Université d’Artois),
Denis Crouzet (Sorbonne-Université), Rebecca Legrand (Université de Lille), Isabelle Moreau (ENS Lyon), Alexander Soetaert (KU Leuven).

Cette deuxième journée s’ouvrira par une conférence inaugurale de Denis Crouzet intitulée :

“Récits inhumains : enfants bourreaux du royaume de France dans les années 1559-1572”

La suite de la journée suivra la même organisation que celle adoptée le 8 février. La présentation des documents d’études (10 à 15 minutes) et les discussions qu’elle suscitera s’attacheront à montrer les ressorts de la circulation et des transformations des récits et images de violence jugés scandaleux, en observant les glissements (du domaine confessionnel à la politique par exemple), les connexions établies entre des faits historiques ou légendaires divers dans le temps et l’espace, les moyens rhétoriques pour exhiber la transgression ou le scandale ou au contraire pour les effacer.

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